Bartel Pan

Liberté

Les feuilles parlent avec moins de talent que mes mains. Les mots ne font pas aussi bien leur travail que ma langue enlacée à la tienne. C'est simple.
Ce journal est écris dans le vent. Et ce que je laisse aux bourrasques, tu pourras le lire plus tard dans le vide de l'air. Le comprendre dans mon souffle sur ta nuque. Brise câline et chaude. Si tu plonges dans mes yeux, regardes-y bien les flammes de la passion ; je ferai tout pour t'y consumer, comme mon cœur. Ma proie.
Chut. Ne dis rien. Je sens tout ce que dis ton corps, tu sais. Tu n'es pas prêt pour l'instant... Mais cela viendra. Crois moi. Sans trop tarder. J'y veillerai, douce créature, tendre chair... Tu ne peux pas échapper au vent.
Et voici mon attention rivée sur toi, alors même que je suis si libre, que tu ne peux t'enfuir. Donne moi un nom d'ouragan. Je le serais pour toi.
Mais je me demande, de mon propre point de vu... Qui seras-tu pour moi ? Une proie, chair à dévorer de baisés brûlants ? Un amant auquel je donnerai tant de souffle qu'il en sera pour un instant l'oiseau dérivant sur la brise ? Je te ferai te sentir désirable. Sous mon regard, chaque être a sa beauté propre. Je trouverai la tienne ; puis je la ferai mienne. Je la révélerait pour mieux m'en gorger. Je m'offrirai à toi. Je te donnerai tout mon désir, ma passion, j'habiterai ta vie du souffle qui m'anime. Peu importe, qui que tu sois : je te changerai. En bien peut-être. Si tu l'acceptes, je t'offrirai un monde nouveau. J'échangerai avec toi un peu de sauvagerie. Au fond, quelles réticences te tiennent donc éloignées de moi ? Mon corps sera chaud contre le tiens, embaumé de sueur et d'épices. Il sentira la terre et le ciel, l'animal et le voyage. Le vent. Je peux éveiller ton désir, te faire tanguer vers de nouvelles lumières ; te révéler d'autres facettes inconnues de l'univers et de ton être propre.
Et jamais je ne m’accrocherai à toi. Une fois tes chaînes brisées, je m'en irai. Je suis le vent, te souviens-tu ? Un ami qui s'en va et revient. Quand je suis là, on ne peut m'échapper. Quand je suis loin, on ne peut m'appeler. Vois cela comme un bien : tu ne me devras rien. Jamais. Je te donnerai ce que je peux si tu l'acceptes, mais je n'exigerai pas ensuite que tu le rendes. Que tu dises merci. Non. Partageons, puis quittons nous ; retrouvons nous, oublions nous, retrouvons nous... C'est la vie. Rencontres et départs. Ce sont eux qui nous construisent.
Alors vas-y, prends ma main. Je te conduirai sur un nouveau chemin. Puis je t'y laisserai seul choisir ta propre voie. Fais demi-tour ou suis cette route offerte à tes pas.

Looking for...

Peu importe le lien, tout reste à construire, tout reste à faire, à tisser ; amis, ennemies, connaissances lointaines... Amantes et amants, anciens ou d'actualité. Je prends de tout ! Je suis ouvert à vos propositions.

Fiche par Narja pour Never-Utopia

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October Leeing

Ex his quidam aeternitati se commendari posse per statuas aestimantes eas ardenter adfectant quasi plus praemii de figmentis aereis sensu carentibus adepturi, quam ex conscientia honeste recteque factorum, easque auro curant inbracteari, quod Acilio Glabrioni delatum est primo, cum consiliis armisque regem superasset Antiochum. quam autem sit pulchrum exigua haec spernentem et minima ad ascensus verae gloriae tendere longos et arduos, ut memorat vates Ascraeus, Censorius Cato monstravit. qui interrogatus quam ob rem inter multos... statuam non haberet malo inquit ambigere bonos quam ob rem id non meruerim, quam quod est gravius cur inpetraverim mussitare.

Silver Silencry

Ex his quidam aeternitati se commendari posse per statuas aestimantes eas ardenter adfectant quasi plus praemii de figmentis aereis sensu carentibus adepturi, quam ex conscientia honeste recteque factorum, easque auro curant inbracteari, quod Acilio Glabrioni delatum est primo, cum consiliis armisque regem superasset Antiochum. quam autem sit pulchrum exigua haec spernentem et minima ad ascensus verae gloriae tendere longos et arduos, ut memorat vates Ascraeus, Censorius Cato monstravit. qui interrogatus quam ob rem inter multos... statuam non haberet malo inquit ambigere bonos quam ob rem id non meruerim, quam quod est gravius cur inpetraverim mussitare.

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Morgan Sunny

Ex his quidam aeternitati se commendari posse per statuas aestimantes eas ardenter adfectant quasi plus praemii de figmentis aereis sensu carentibus adepturi, quam ex conscientia honeste recteque factorum, easque auro curant inbracteari, quod Acilio Glabrioni delatum est primo, cum consiliis armisque regem superasset Antiochum. quam autem sit pulchrum exigua haec spernentem et minima ad ascensus verae gloriae tendere longos et arduos, ut memorat vates Ascraeus, Censorius Cato monstravit. qui interrogatus quam ob rem inter multos... statuam non haberet malo inquit ambigere bonos quam ob rem id non meruerim, quam quod est gravius cur inpetraverim mussitare.

Constance Tully

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Randall Vial

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Extasy

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Berith Desya

Ex his quidam aeternitati se commendari posse per statuas aestimantes eas ardenter adfectant quasi plus praemii de figmentis aereis sensu carentibus adepturi, quam ex conscientia honeste recteque factorum, easque auro curant inbracteari, quod Acilio Glabrioni delatum est primo, cum consiliis armisque regem superasset Antiochum. quam autem sit pulchrum exigua haec spernentem et minima ad ascensus verae gloriae tendere longos et arduos, ut memorat vates Ascraeus, Censorius Cato monstravit. qui interrogatus quam ob rem inter multos... statuam non haberet malo inquit ambigere bonos quam ob rem id non meruerim, quam quod est gravius cur inpetraverim mussitare.

Wilhem Desya

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Théthis Céto

A REFAIRE BLABLABLA

Ephilaltès Graves

Ah, Ephilaltès ! Quel amusement que de le contrarier. Bartel aime à s'introduire dans sa grande forteresse pour y mettre une joyeuse pagaille. Jamais il n'a vu en face l'Architecte détesté de son peuple ; aucun besoin pour importuner le cruel oisif. Il suffit d'entrer dans sa sombre demeure, et de laisser derrière lui des murs repeints, des meubles brisés, des tapisseries déchirées, d'érafler le bois des portes... Bartel amuse les domestiques, mais il n'a pas leur soutient. Qu'importe ! Il a dans ce château le rôle de bouffon invisible. Il vient, va, joue avec les nerfs de tous et chacun. Il pioche parfois dans les plats de l'altesse, à sa porte même. S'introduit dans sa chambre pour y changer les objets de place. Au fil du temps, l'irritation d'Ephilaltès s'est transformée en colère, en haine... Puis en amusement. Il fait traquer Bartel. Il faut le débusquer et le faire souffrir. On le sait tous, l'Architecte n'aime pas être contrarié ; mais l’Égaré exaspère autant qu'il amuse le terrible blondin. Ses facéties et malveillances ont finis par devenir une source périodique de mécontentement mâtiné d'amusement pour Ephilaltès. S'il trouve l’Égaré, il prendra plaisir à le torturer longuement. En attendant ce jour, il n'est qu'une petite créature drôle et maligne qui s'attire à la fois le mépris, la hargne et l'amusement d'un Grand...

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