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| Fatras du truc-chose-chouette. | |
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Chasseur d'horizons - Ombre sauvage Masculin Messages : 234
Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Trop pour les citer ; on le dit volage, sauvage, presque fou peut-être. Amusez-vous avec ce matériel. Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): | Sujet: Fatras du truc-chose-chouette. Mar 16 Juil - 11:30 | |
| JE VIENS VOUS SPAMMER AVEC MES TEXTES. Et mes dessins. Et peut-être du pixel-art, si j'ai pas trop honte. /out On va commencer par les textes, avec des écritures automatiques du 13 avril à maintenant. /O/ -13 avril 2013-J'irai tuer des baleines en Andalousie.Et même que ce sera beau. Parce-qu'ensuite je les badigeonnerai de mayonnaise fraîche puis les découperai en cube pour en faire de la bouffe à un dîner avec pleins d'autruches. On pourra tous chanter ensemble au-dessus de ces petits cubes dégoulinants, ce sera tellement cool. Vous verrez, ce sera beau, vous verrez comme ce sera beau, un peu beau comme la gueule d'un ange qu'on a pas encore attrapé par les ailes, et vous verrez comme je pourrai jouer au lovelace avec les autruches toute pourries qui traîneront autour des tables en formica, et vous verrez comment on va tous bien s'amuser à dévorer les petits cubes de baleine ; et même si c'est une espèce de baleine en voie de disparition, et bah on en aura tous rien à battre, vous verrez, parce-qu'on sera juste tellement heureux de pouvoir danser avec les chandelles qui auront finis de roupiller après minuit, et qui viendront danser sur les tables au milieu des plats pleins de champignons pour mettre le feu aux louchons puants qui joueront les lovelaces contre les pieds des chaises. On ira tous caresser les peaux de nourrissons empourprées de lupus et on pourra même décrocher des étoiles pour les fourrer dans la gorge du vent. On sera débridés. Vous verrez un peu.Vous verrez comme les choses traîneront moins dans nos jambes, pour mieux s'envoler dans les lunes qui séquestrent la nuit ; vous savez, ces vieilles lunes un peu prostituées pour lesquelles ont écrit les poètes et chantés les chanteurs, hein ?, ces lunes molles et blafardes qui transpirent de la lumière dans leurs jupons miteux et moites, découpés dans le cuir noir de l'espace. Vous verrez un peu ça, voyez comme verrez, ahah je ris d'imaginer vous voir voir tout ça, vous voyez ! VOUS VOYEZ COMME JE RIS ? JE VOUS ENCRASSE LES CONDUITS AUDITIFS AVEC CA HEIN PAS VRAI ? VOUS ÊTES BIEN MOINS MALINS AVEC DE LA MERDE DANS LES OREILLES BANDE DE LOUFIATS CAMBODGIENS A CHAUSSES LOUSSES. AHAH. AHAH. JE RIS, JE RIS DE VOUS.Mais vous verrez, bientôt on rira tous ensemble pour les dés de baleine, et bientôt on ira prendre les chandelles à bras le corps pour les marier à des cierges, et puis on ira cracher sur les autruches violées, et puis on prendra des chaises pour taper sur les murs et réduire en charpie la salle de fête, histoire de danser tous en groupes de cinq au milieu des débris du monde tout poisseux comme des ovaires expulsés ; on fera ça tous les cinq ans, parce-que la lustration c'est cool, et on fera ça mieux que n'importe qui aussi, même mieux que les démons bourrés qui traînent en bas du paradis pour voir sous les jupes des colombes. Vous me croyez pas ? Rien à battre, hein, rien du tout, parce-que j'ai vu que ça viendrait et que ce jour-là, et que cette nuit-là ( ce sera une éclipse danse le ciel, clair-obscur purpurin sur le monde en ruine ), vous pourrez plus faire autrement que de me croire et de faire comme moi en vomissant dans la bouche des baleines pour les tuer et les découper en cubes ensuite.C'est le plus important, c'est ce qui fera tout commencer, juste découper des baleines tuées en Andalousie pour en faire des cubes qu'on trempera dans de la mayonnaise. Et ouais, ça tient qu'à ça l'ordre du monde, aux baleines d'Andalousie, ahah, vraiment fin comme fil, vraiment tout petit, nooooooon ? Moi je trouve bien, on pourra même le découper à la cuiller et s'improviser Parque avec des ongles trop longs hein, c'est dire quand même, on pourrait juste faire basculer le monde dans le chaos avec des baleines, alors là, là, là, c'est vraiment un grand bordel messieurs et mesdames, un vrai bordel avec des poneys, des papillons et des catins ailées qui chantent pour les nuages.ON VA ACCELERER LA DECADENCE DU MONDE AVEC DES BALEINES ANDALOUSIENNES DECOUPEE EN CUBES, ET OUI C'EST COMME CA, ET OUI ON VA FAIRE CA TOUS ENSSEMBLE ET CA VA COMMENCER UNE NUIT QUI SERA UN JOUR QUI SERA UNE ECLIPSE ET PERSONNE NE POURRA DIRE NON PARCE-QUE TOUT EST PREVU DANS MA TÊTE ET QUE CA MENT JAMAIS ENTRE MES TEMPES. Alors préparez vos cartes d'embarquement et mettez vos caleçons sur vos crânes, parce-qu’ on va commencer à tout préparer maintenant. Affûtez vos fourchettes, lustrez vos couteaux, peignez bien vous les aisselles et vernissez-vous les cils. C'est le moment. C'est l'instant.C'est tout de suite que le monde va basculer. C'est tout de suite qu'on se prépare pour la fin du monde. C'est là qu'on va tous sauter d'un côté pour faire pencher la balance si fort qu'elle en tombera à la renverse.C'est maintenant.C'est avec vous.C'est avec toi.Et des baleines.Andalousiennnes. Découpées en cubes.Puis.Badigeonnées de mayonnaise.Et servies à des autruches.Ouais.Rien que ça.Rien que tout ça.Tout de suite.En streaming.On y va. C'est juste l'heure de foute le bordel et de massacrer l'univers.Juste l'heure de crever en entraînant le monde entier avec nous. Promis. Ça va chier. Promis. Ce sera comme une dysenterie absolue. L'ordre fondamentale va se vider ses boyaux dans des flots de merdes sanglantes.Promis. Promis à vous. Promis aux lézards. Promis, vous savez ? Ouais. Bien sûr. Vous savez.Allez, on y va. Pour de vrai. On met nos chaussons et on y va.On y va.On y va.On y va.En Andalousie.Pour butter des baleines.On y va pour de bon.ENSEMBLE.Tout de suite.Et puis.Flop.A tous les lézards de la terre, juste : flop.C'est tout.-29 mai 2013-Eh dis, tu brûles.T'as dans le regard des flammes qui font mal. Et ça me chamboule tout ça, ça me retourne follement comme un manège, et sous tes yeux qui flamboient, je suis un nuage déchiré. J'ai envie de pleurer et d'arroser le monde avec mes larmes chaudes, sous les feux qui rugissent dans ta pupille gigantesque ; c'est parce-que je me sens mal, dis, là silencieux et immobile comme un pantin sans fils, et dis ça me fait souffrir fort comme du citron sur la langue, cet incendie que tu trimbale, dis ça me tue, dis ça me consume sauvagement, et j'en peux plus d'être une bougie, et j'en peux plus d'être en cire, je voudrai avoir des ailes pour m'envoler loin de toi, et chanter à l'aurore pour repeindre le ciel avec ma voix, pour arrêter d'être ici avec toi et tes yeux qui me brûlent.Ah c'est trop dis. Dis moi, dis ?, pourquoi c'est moi qui dois subir ça ? J'aurai juste voulu être un oiseau et pouvoir danser avec le vent, eh dis, j'aurai juste voulu être un jouet amoureux entre ses mains glissantes et m'ouvrir comme un coquelicot au son de ses rafales, et dire : je suis heureux. C'est pas juste ce qui m'arrive, c'est pas juste ce que tu fais là. Tu pourrais arrêter si tu voulais, et t'en fais rien, tu reste fixé sur moi et tu jettes des allumettes sur mes cils et des charbons dans ma bouche, mais moi je n'en peux plus de la cendre et des flammes qui roulent trop loin dans mon ventre et carbonisent mes tripes dans une grosse fumée noire. J'en pleure, j'en pleure fort. Pourquoi mes larmes sont aussi chaudes ?, je veux dire j'ai tellement froid d'un froid d'hiver qui ne passe pas au fond de moi, malgré tes yeux qui sont là et qui brûlent tellement fort, je veux dire, c'est comme si j'étais dans une tempête et qu'on m'avait engourdis avec de la neige et je ne peux plus sentir les choses sur ma peau, alors c'est fou que mes larmes soient si chaudes, je ne comprend pas, je ne comprend pas. Dis moi un peu, c'est juste que le monde est absurde hein ?, comme dans une pièce de Ionesco et qu'en fait je titube pour rien sur ce fil là que tu m'as tendu pour que j'en tombe, que ta main dans la mienne, c'est juste pour me rappeler combien ça brûle sous ta peau.Range tes yeux s'il te plaît, dis fais ça pour moi et part, et lâche ça, lâche mes doigts et tant pis si tu les emmènes avec toi, pars juste loin comme un orage qui passe, prends tes éclairs de feu avec toi, moi je garderai tes braises et j'essaierai de les éteindre, pour ne plus être un âtre.Dis, range cette seringue s'il te plaît, range là dans ta poche et coule jusqu'au sol, coule par terre et deviens flaque obscure et deviens choses molle, je sais pas, deviens dépouille vibrante, étoile fracassée et laisse moi. J'ai des relents de pourriture dans la gorge qui m'étouffent c'est comme si tu étais déjà mort mais tu es toujours là, et ça fait mal, ça fait mal d'un mal de cœur battant fort-fort et grandement en moi.Eh dis vas-y un peu arrête de brûler et meurs pour de bon,Moi je deviendrai une fleur et j'attendrai la neige.-29 mai 2013-J'ai brouté les nuages, et. Doux-amers un peu. Sucrés. Ils fondaient sur la langue. C'était chantilly saupoudrée de sucre roux et de cacao, je crois bien, et j'aurai pu trouver des fraises en cherchant plus loin. Le ciel est peut être la grande coupe de fruit d'un dieu capricieux, je veux dire, une sorte d'entité un peu louche qui utilise le monde comme panier et qui nous déplace comme de bonbons-gélatines. Sûrement un gosse. Un marmot énorme et mafflu, genre les poutis des tableaux de la renaissance, ces angelots dégueulasses, boudinés, dont je me demande toujours si ils finiraient pas par chier sur les protagonistes si on les animait magiquement. Et chaque mort est un ourson moelleux qu'il fourre entre ses grosses lèvres rouges, puis qu'il mâche ; bordel, dieu est sûrement un obèse. C'est pour ça que les américains sont tous si gros et que les baleines ont un langage plus développé que le nôtre, hein, c'est parce-que la surcharge pondérale est bien vu par dieu. Quel enfoiré. Il aurait dû tous nous faire débordant de graisse. On aurait pu dire que les poignets d'amour c'est beau et que les bourrelets qui tressautent ont quelque chose d'érotique, je sais pas moi, mais ça aurait arrangé tellement de monde s'il avait été réglo le gamin, dîtes. On aurait pu tous mourir de cholestérol et de diabète plutôt que du cancer ou d'une tumeur au cerveau, bordel, ça aurait été si beau, hein ? Je veux dire, un monde comme ça, c'était plus simple.Dieu est sûrement un tordu. Surtout pour m'avoir laisser brouter les nuages, bon, déjà pourquoi moi ?, et je veux dire, c'est pas normal et logique et tout. J'ai l'impression de faire un bras d'honneur aux lois de la physique et à un peu tout le monde, heu, je me sens mal dîtes et ça me tord les tripes ce remord, holala je crois que je vais-......Voilà j'ai vomis. C'est. Sale. Je vais nettoyer, et puis. On verra après. Mais oubliez tout ça, bon. De toute façon les nuages c'était juste une histoire pour avoir de l'argent et des regards, hein. Je veux dire. Je suis bourré quand même et ouais, hein, dans la rue c'est si laid la vie, qu'on veut un peu d'attention, 'voyez ? Je. Enfin. Bref.Désolé d'être un clodo quoi. Aller, du vent......Et j'en posterai un, deux ou trois par jour, je sais pas :D. |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Bestiole; La Démence; Le Truc; La Mante Religieuse... Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): Dementia | | | |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Trop pour les citer ; on le dit volage, sauvage, presque fou peut-être. Amusez-vous avec ce matériel. Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Mar 16 Juil - 12:43 | |
| ..... J'ai un inconscient chelu en fait. 8D C'est le genre de choses que je dis sans lâcher prise aussi. /out Mais le plus souvent, mes écritures automatiques sont moins barrées que ça, ce jour là j'étais en forme et excité, ce qui n'arrive pas souvent en fait. x). ( Oh je suis déprimant, ahah. ) NE T’INQUIÈTE PAS POUR LES BALEINES ELLES VONT BIEN EN FAIT ELLES SONT CAPABLES DE SE DIVISER ET NE SONT PAS MORTES ELLES DEVIENNENT DES PETITS CUBES VIVANTS TU VOIS. Pour le pixel-art..... C'es toi qui l'a demandé, souffre. Je vais poster quelques trucs à la suite de ce message. |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Trop pour les citer ; on le dit volage, sauvage, presque fou peut-être. Amusez-vous avec ce matériel. Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Mar 16 Juil - 13:07 | |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Bestiole; La Démence; Le Truc; La Mante Religieuse... Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): Dementia | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Mar 16 Juil - 18:56 | |
| J'trouve toujours ça aussi sympa, même si certaines me font un peu peur (genre celle avec le bonhomme qui explose en bleu et rouge sur fond en damier...)
Vas savoir pourquoi ça me rappelle le tableau Le Cri... |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Trop pour les citer ; on le dit volage, sauvage, presque fou peut-être. Amusez-vous avec ce matériel. Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Mar 16 Juil - 20:34 | |
| Je t'avais bien dis que j'écris creepy x). Et ça, c'est pas en rapport avec mon vieux projet, Ombres, qui est mille fois plus chelou que ça. Je te montrerai plus tard dans la soirée, tiens. :3 Pour Le Cri, il semblerait que mon inconscient soit obsédé par ce tableau. /O Parce-que c'est une remarque qui revient souvent, sur pleins de choses différentes. Je sais pas pourquoi, mais on me dit souvent "Tiens, on dirait le tableau avec l'homme qui crie sur un pont", alors j'en déduis que je suis marqué par ça, même si je sai spas pourqoi /O/. |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Bestiole; La Démence; Le Truc; La Mante Religieuse... Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): Dementia | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Mar 16 Juil - 21:32 | |
| C'est digne des creepypasta tes trucs! Ça me rappelle un peu le jeu Ao Oni XDD |
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| L'histoire aussi ferait une bonne creepypasta. 8D En fait à la base, tout ça était fait dans l'optique de créer un jeu via Game Maker :D. Je m'étais mis à faire des recherches de personnages, à m'entraîner au pixel art, à créer de bouts de plateformes, et j'avais même commencé des niveaux, ou parcelles de niveaux : - Spoiler:
https://2img.net/r/hpimg15/pics/729949Pays.pnghttps://2img.net/r/hpimg15/pics/651169Sad.pnghttps://2img.net/r/hpimg15/pics/982046Paum.pnghttps://2img.net/r/hpimg15/pics/358205Intermonde.pngMais je sais pas coder, donc j'ai abandonné. Même si l'idée continue de me hanter, et du coup, je continu périodiquement à faire des recherches de personnages qui servent à rien, mais qui me permettent de pas oublier ce projet foireux. /O/ .....ET BREF. Il en reste encore, mais j'ai la flemme de tout poster aujourd'hui. /O/ ( Mais on sent déjà que j'ai un imaginaire très saint n'est-ce pas. /meurt ) |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Bestiole; La Démence; Le Truc; La Mante Religieuse... Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): Dementia | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Mer 17 Juil - 0:04 | |
| OMG y'en a un qui ressemble à un monstre que je hais dans Silent Hill 4 XD Faudra que tu nous fasse part de cette histoire alors 8D |
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Chasseur d'horizons - Ombre sauvage Masculin Messages : 234
Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Trop pour les citer ; on le dit volage, sauvage, presque fou peut-être. Amusez-vous avec ce matériel. Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Mer 17 Juil - 10:53 | |
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Chasseur d'horizons - Ombre sauvage Masculin Messages : 234
Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Trop pour les citer ; on le dit volage, sauvage, presque fou peut-être. Amusez-vous avec ce matériel. Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Mer 17 Juil - 12:43 | |
| Ceci dit, il est temps de vous spammer avec la suite des écritures automatiques j'ai vomis ces derniers mois. /O/ -5 juin 2013-Elle s'épanouissait à l'ombre des buildings une fleur noire aux épines de toc sur son corps torturé aux pétales séchés qui clamaient que le mort c'était là et qu'elle lui avait prise quelques années déjà C'était la grande merveille des rues désertes au milieu des ordures elle était une reine et des déchets elle faisait son terreau et des clochards son peuple elle donnait à leur yeux des étoiles juste ça des étoiles et c'était beau comme les joues dîtes moi un peu vous voyez comme les joues rouges des pommes Elle avait sur elle des notes endormies à portée de son cœur des chansons éteintes qui résonnaient encore dans ses pauvres mains quand elle tendait au monde son solfège morbide Elle avait sur elle des mélodies sauvages envolées un beau jour et aussitôt retombées qui contre ses joues faisaient des tâches qui contre son cœur faisaient des troues Sur ses yeux on voyait les étoiles qu'avaient glissées en une heure quelconque démunies s'agiter tristement prisonnière des Édens qu'on a tué Avec ses feuilles elle jetait les caresses comme des pierres sur les gens qui passaient en gardant pour elle seule les échos doux-amers des vieux chants qui s'étaient avachis sol-mi-la-fa-do-ré-mi claquement de voix contre ses pétales claquement de claque bruit des larmes Elle s'était un jour déployée ici-bas et depuis le monde sanglotait à son ombre elle avait fait son jardin et les poubelles se gorgeaient de soleil et les poubelles fleurissaient dans la rue pleine d’asphodèles et la rue s'embaumait des senteurs de son cœur Elle avait cessé de vivre un beau jour de printemps quand s'endormaient les pelouses sous les nuages du soir quand s'endormaient les gens et les chiens de la fourrière elle avait arrêté incapable simplement incapable de continuer à vivre un beau jour de printemps simplement incapable de dire je t'aime au monde Elle avait des senteurs qu'on donnait aux gamins des choses comme le citron les mures fraiches et la crème comme la pâte à gâteau et les odeurs humides des peluches serrées jusqu'au craquement de coutures Elle s'épanouissait à l'ombre des buildings elle était belle comme sont belles les tombes d'une beauté de silence et de froid d'une beauté d'hiver sur son visage vernale d'une beauté d'hiver comme les flocons oubliés qui ne savent plus fondre qui ne tomberont plus Elle était l'étoile qui avait chuté déchue la comète des nuits nitiscentes la comète décédée avec ses vœux serrées avec ses vœux dans ses bras avec la cendre de ses vœux Elle était la sublime carbonisée un peu du monde qui était mort elle était le ciel coulant les journées de miel qui n'ont pas su durer les fleurs ouvertes qui se couchaient l'herbe jaunie de juillet tout les sourires qu'on a gardé pour sois et les rires qui s'étranglent et les bonheurs et les joies les jours heureux décédés C'était la fleur dans la cité des Hommes la couleur des grisailles monotones impératrice des heures pétillantes c'était notre beauté notre muse notre terre qui souriait doucement mourrait sans gémir c'était les fraises qu'on mange sans laver les carrés de chocolat entre les repas les ballons éclatés et sur les murs les dessins déployés La fleur la fleur la voix éteinte la fleur subite la fleur sublime fleur d'un jour fleur d'un siècle la voix qui dort et qui accuse chanson perdue flocon de miel éclat seconde sourire jeté du toit du toit fleur volante dans la rue fleur sur le sol Et demain le jour sera plein de fleurs demain l'air sera plein de fleurs demain sur les trottoirs je rejoindrai toutes les autres toutes les fleurs demain la mort demain la vie demain pour toujours demain à jamais -5 juin 2013-Marguerite, Marguerite, qui danse au fil des jours, valse dans le pollen avec ses rêves crevés. Elle oublie les heures grises, et jette contre la terre sèche les souvenirs pernicieux ; les piétine sous ses souliers, Marguerite aux tendres sourires. Sous ses cils flavescents s'élancent des regards plein de miel, et ses mèches blondoyantes, contre ses joues mouchetées, font des couleurs de sirop doré, senteur de fruits mûrs et saveur sucre roux. Elle sent l'eau de rose, dans sa bouche fleurissent des coquelicots, et même le camembert ne saurait faire soupirer entre ses lèvres des relents nauséabonds. Marguerite, schizophrène quand elle parle au silence pour jeter hors d'elle des émotions qui brûlent trop fort ; carbonisée par ses peurs, Marguerite, incendiée la jeune plante, douce fleur, belle poupée de satin aux armes d'encre et de papier. Marguerite a dans la bouche une cuillère dégoulinante de confiture -rubard, couleur d'opale à l'aube- quand elle pense aux prochains mots, aux phrases d'après. Elle mâchonne des boutons d'or en riant de leur poison et glisse entre ses lèvres des feuilles de menthe qui lu donnent l'haleine fraîche du printemps naissant. Marguerite, c'est l'enfant dans les champs, c'est le cœur chaud qui frémit sous la brise. Marguerite, c'est aussi Zachary. Zachary aux yeux d'étoiles fichées dures dans le ciel, aux cheveux de moire, qui fait sur ses joues des dessins de nuages et de fleurs déployées. Zachary qui chante accroché à ses bras blancs, à Marguerite, qui la fait tourner sur les trottoirs, éclat d’obsidienne pulsant tendrement. Zachary qui joue à Don-Quichotte, en combattant les lampadaires fait ogres par ses yeux plein de lumière, qui abat sur tige métallique des bâtons tout jaunis par la moisissure. Zachary, flacon d'ambroisie. Zachary, candeur éternelle. Sur le cœur en miettes de Marguerite, tu colles du sctotch à la faveur de ses larmes. Zachary, comète en sucre. Tu danses dans le ciel fleuris, embaumé des senteurs de Marguerite qui rit, rit, rit, décrochant les étoiles ravis du bout des lèvres, pour en saupoudrer tes yeux qui jamais ne s'éteignent... ( Celle-ci, avec Marguerite, c'était dans un cadre scolaire où il fallait écrire un texte en réussissant à placer une liste de mots dans l'ordre à l'intérieur ; j'ai relu plusieurs fois les mots, et j'ai commencé à écrire sans réfléchir en me concentrant sur eux individuellement, jusqu'à ce qu'ils soient tous placés. /O/ Et finalement ça m'a donné deux idées de personnages pour un hypothétique projet de livre chelou avec des amis imaginaires, un papillon, une femme louche et folle, et des incendies. /out ) Et demain, attention, gros pavé d'écriture automatique. IL FERA PEUR CELUI-LA. |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Bestiole; La Démence; Le Truc; La Mante Religieuse... Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): Dementia | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Mer 17 Juil - 23:43 | |
| Va savoir pourquoi l'histoire de Marguerite me fait penser à un garçon qui veut devenir une fille, ou l'inverse .___." |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Trop pour les citer ; on le dit volage, sauvage, presque fou peut-être. Amusez-vous avec ce matériel. Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Jeu 18 Juil - 10:51 | |
| OMG :rire: Non, ça ce sont deux autres personnages. 8D ( ET SI. ) Mais c'est une interprétation comme une autre, je trouve ça intéressant. /out Sur ce, je vous spamme avec deux autres écritures automatiques du cinq ( j'en ai écris au moins cinq ce jour là. /O ). -5 juin 2013-Une heure le ciel, au bout du jour, et les enfants qui jouaient contre l'aurore plaquée. J'étais de ceux-là. Les aubes avaient un goût de rose et les nuages flottaient comme des œufs battu en neige. C'était tout un monde nouveau déployé entre aujourd'hui et demain, un monde avec un peu d'éternité condensée dans ses secondes. Comme des colombes lasses, nous avions fait nos nids contre ses branches d'éther. Il fallait encore apprendre à utiliser nos ailes. Enrobées de plastique. Souffle de lumière sur les plumes. Envol. Cellophane déchiré, liberté gigantesque. Le monde est si grand comme une étreinte éphémère, le monde est tellement vaste comme les bras de ma mère. C'était tout simplement l'univers entier qui s'ouvrait à nos ailes et réclamait qu'on y vole. Candeur sucrée, journées de miel. Sur la corniche des jours on jetait des oranges, qui doucement roulaient sous les sapins de noël. Le temps des fruits qui voyagent. Gorgés de soleil, nous devenions des pommes. Juteuses et rouges, qui balançaient leurs rondeurs jusque sur l'horizon. Et là éclations en pluies ; nous étions tout les bonheurs du monde qui dérapent des astres. J'ai connu quelques étoiles qui ne s'assumaient pas, et parfois alors nous brillions à leur place, en agitant des lampes torches dans la nuit de velours. On s'enroulait en anges contre la nuit profonde et creusions des silhouettes contre sa peau de moire. C'était si simple d'être heureux. Bonheur saveur meringue liquide. Les jours coulaient comme du sirop en nous laissant le goût de toute ses joies sur la langue. On mourrait de diabète, en riant comme des étoiles filantes, on mourrait des guimauves plein la bouche, avec des intraveineuses de bonheurs contre les bras, et sur mon front on aurait peint la galaxie endormis entre les bras du vide. Envol, envol. Mes ailes sont en papier mâché et je cède à leurs battements humides. Un jour je tomberai. Un jour le gosier du vide me prendra, et je tomberai dans la gorge du vent, en j'entendrai la voix des nuages qui se moque de moi, un jour la lune tendra vers mes yeux des cratères souriants. Un jour je tomberai et toutes les joies du monde dévaleront avec moi jusqu'au ventre des airs, là où s'échouent la poussières et les Hommes. Un jour je serai adulte. Un jour le monde-pistache. Aussi petit qu'une pistache. Un jour le monde-couvercle. Un, jour dans une boîte... Je vivrai comme une chenille qu'on a enfermé, et jamais je ne deviendrai papillon. J'attendrai la chrysalide, mais j'en ressortirai larve, et puis. Néant saveur haricots-verts, pissenlit éteins qui s'endorment contre la joue poussiéreuse des jours d'été. Oublieuses des bonheurs, les heures d'obscurité, froides et amères, les heures d'ennui sous la tombe dans le lit. Les cercueils sont des boîtes de conserve pour insectes. Mais ils n'ont pas de couteau pour les ouvrir, c'est tout. Ils doivent les ouvrir à la force des mandibules. C'est tellement dur. Dur le monde, due, la vie. Un jour plus de vie, plus de monde. Et moi je m'éteins comme les fleurs dans la poussière. J'ai étouffé enveloppé dans mes ailes et maintenant je paie les jours d'inconscience azurée. J'ai pris le temps à rebrousse-poil, il me donne cinq cent claques et me laisse pantelant. L'existence est une cuillère remplis d'épais sirop pour la toux. Je suis gluant. J'ai fondu comme un bonbon dans la bouche. Comme un chocolat dans la poche. Maintenant c'est finis, et pour toujours et pour jamais et je ne pourrai plus aller voir le bout des jours pour goûter à l'aurore. Les aubes estompées ont finis de pleurer sur les anges décédés. Maintenant je roule contre des hérissons en priant la gangrène. Viens, viens, je t'en supplie viens vite. J'ai le mal de la vie, je vais vomir et tout finira dans ce flot de gerbe pâle. Empêche moi de tomber dans ma propre existence défaite. Je me suis perdu à un détour du ciel, mais je n'ai jamais retrouvé le bon chemin. Je suis fatigué d'errer contre le monde râpeux, je suis comme un oiseau sans ailes entre les pattes d'un chat, et sur sa langue j'attends que tombent les dents de la délivrance. J'ai mal j'ai mal, je souffre comme les framboises qu'on noie je souffre comme les pierres brûlantes qui sont jetées contre les vitres. Cherche moi une corde, je me pendrai sur la branche de l'horizon qui ne bouge plus. J'ai pour tabouret les os de mes rêves assassinés. C'est finis, c'est finis. Tout es perdu désormais. L'univers s'est éteint, replié sur lui même, et les jours ont oubliés leur propre goût au détriment de la bile et du fiel des années sans innocence. Les mondes ratatinés bruissent comme des feuilles mortes, tous les futurs possibles craquent sous mes pas et je pleure sur eux, je pleure comme sur des tombes. Ma vie est un cimetière sans fantômes, ma vie est triste comme la peau ridée d'une vieille dame. Je crois que les années sont mortes et ne veulent plus revivre dans mon esprit. J'oublie tout ces jours arrosés de miel. Leur teinte est grise comme mon visage. Tuez moi tuez moi avec des mots, frappez mon corps si vous y tenez, je ne sais pas, je ne sais plus, est-ce que j'ai déjà su ?, je veux partir, libérez moi des chaînes de la vie, car tout n'est plus qu'une mauvaise blague et je ne saurai souffrir qu'on se gausse de moi plus longtemps encore. A toi je te demande un couteau, ou tes ongles. Tord moi les yeux et fouille mes veines, prends mon cœur dans tes mains et frotte le contre tes joues jusqu'à en faire de la charpie moite. Ce n'est pas important que ça fasse mal, je veux juste connaître la fin plus vite, je veux juste. Le silence et la nuit. Avant je fuyais et je voulais le sucre des journées séchées, mais c'est finis pour de bon, et maintenant je sais que plus jamais on ne posera sur mes yeux des fausses paupières en pétales de coquelicots, je sais que les sucreries sont faîtes poussières et que les joies sont éphémères comme les étoiles dans le ciel qui tombent après avoir été déçus. Ne pleurez pas, ne riez pas. Surtout toi, tu ne peux pas, je. L'amour est mort et tu m'aimes encore. Je ne sais pas. Peut être que ce n'est pas vrai et qu'on cesse de brasser de la joie quand on sent que l'été approche. Il m'a desséché. Je regrette les hivers doucereux qui me cueillaient et posaient sur mes joues pâles des bourrasques comme il n'en existe plus. Où sont passés les buissons de mures pleins d'épines, où sont les arbres centenaires et les vieilles maisons dans la forêt ? Où est l'enfance, où ais-je été perdu ? Où me suis-je laissé abandonné, où suis-je tombé ? Pourrais-je remonter un jour, peut-on reconstruire les ailes qui ont été brisées ? Je veux les brumes citronnées et la douceur des jours, je veux les beautés dont on m'a privé le jour de la chute, je veux, je veux, je veux. La liberté. Je suis né pour toi, liberté, je suis né pour t'embrasser, oh j'ai été là pour toujours entre tes bras une fois, pourquoi suis-je maintenant ici ? Liberté, liberté, hurlement de mon cœur, chanson sauvage qui hante mon sang, liberté liberté, reviens moi je t'en prie. Je suis une bête qui ne connait plus sa place et je regrette les bois. Les bonheurs d'aujourd'hui me font mal et les sourires sont comme des coups de couteau. Je ne supporte plus les gentillesses des autres, de. Ce monde si triste. Je ne suis plus certain de connaître ce corps. J'étouffe. Je meurs. Je meurs d'une mort longue et infinie. Un supplice sans fin s'attaque à moi, je ne vois plus l'horizon, je ne vois plus la route. J'ai mal quand je vois ce monde, j'ai mal quand je vois tout ces gens, j'ai si mal de la douleur des autres. Parfois je pleure, et dans le noir mes larmes n'existent pas. Et parfois au jour je tend mes joues scintillantes et mes yeux qui veulent exploser en gerbes liquides, mais alors je souffre de ce dénuement. J'ai été déçu tu sais, par le monde et les gens, ils m'ont tendu la main pour poser sur mes joues la brûlure de leurs claques. Je ne sais plus comment. C'est arrivé et je n'ai rien fait, hébété. Maintenant je les vois tous, heureux ou luttant pour des joies qu'ils ne savent pas savourer. Ils ne regardent pas autour d'eux le rayon de soleil qui tombe sur le sol, il ne voit pas les coquelicots au bord de la route, et pour eux les arbres ne sont pas des géants de bois bienveillants. Ils vivent à côté du monde en croyant le connaître, et pourtant c'est faux. Ils ne sont qu'en bordure de lui, pour toujours, aveugles, mais ils ne savent pas et ne sauront jamais. Que dois-je faire ? Immergé en ce monde mieux que tout ces gens, que dois-je faire ? Mettre un bandeau sur mes yeux, décrocher les étoiles pour m'éblouir jusqu'à la cécité ? La boue n'est pas fertile ici, elle salit, et je dans cette fange je me roulerai si je pouvais tout faire cesser alors, mais je sais que c'est faux et que pour toujours une voix dans mon crâne chuchotera des mots et des accusations, je sais que quelque par derrière mes yeux il y a une chose qui ne peut pas s'endormir, qui ne pourra jamais, qu'elle aura pour moi des murmures douloureux ; et je ne peux rien y faire, car on ne fait pas taire cette voix, elle ne s'éteindra plus maintenant. Elle me raconte le monde comme une chanson triste et soupire à chaque phrase. Elle sanglote parfois en me parlant des gens, et regrette la fumée qu'ils aspirent, les changements qu'ils subissent ; elle dit qu'en d'autres temps ils étaient différents et que maintenant elle souffre, que maintenant elle regarde dépitée ces personnes qu'elle avait cru connaître. Mensonge. Immonde mensonge dégueulasse à en gerber immonde mensonge qui m'a porté, immonde immonde immonde. Je voudrai ne pas savoir, mais c'est trop tard maintenant. Je sais. Je sais ce qu'ils sont, ce qu'ils font, je sais ce que je suis. Je ne peux plus me cacher tout ça, et. Battement d'ailes des corbeaux. Sur mes yeux de l'ombre comme de l'eau. Quelque part de l'herbe et du vent ; mais pas ici, autre part, et je suis là pourtant, et je suis là. Où est le reste du monde, où est posé l'Islande ? Où sont les forêts, où sont les mythes ? Je veux devenir une feuille d'un arbre, et pousser partout dans les rêves des enfants. Je veux être l'instant de candeur des adultes qui se sont oubliés, je veux être dans l'ombre des gens heureux qui redécouvrent la beauté d'une pelouse. Regarde les épis de blés vert qui brillent au soleil, je leur dirai, regarde les marguerites qui s'élancent vers le ciel, regarde le monde à côté du monde, regarde, regarde, c'est ce qu'était la terre avant et il en reste un peu, prends ta part, défends la, exige qu'on te rende tout ce qui a été volé. Regarde. Je suis si vieux quelque part, et tellement jeune. J'ai des folies qui me poussent, et des rêves en trop, j'ai des angoisses qui rongent fort et trépignent dans mon cœur. Ce que je suis c'est ça, c'est une bête sauvage dans un corps de gamin. J'ai toujours été la créature des bois, des océans profonds, et maintenant je vais mal ici, dans la ville, je vais mal dans le monde qui rétrécie. J'aurai voulu avoir les pieds cornus et la peau comme du cuir, j'aurai voulu vivre près d'un forêt aux milles yeux et bruisser avec les feuilles quand serait venu le soir. Je voulais une autre époque, un autre monde, je voulais. Kairec. Autre chose. Un univers plus loin. Je voulais le roulis éternel des vagues, et l'herbe ondulant entre les mains du vent, les sources chaudes, les volcans, les jours froids pelotonné contre des gosses aux joues douces, voilà c'est ça, une autre vie, plus profond dans le temps, une autre vie seulement, une autre vie. J'aurai voulu les voyages qui défilent façon photos, de faux chemins qui serpentent sous les yeux et pas de route du tout, juste l'inconnu et l'horizon qui tremble. J'aurai voulu un monde fébrile et cent humanités dispersées vénérant la faune et la flore, j'aurai voulu. Des lutins dans des villes d'acier, des enfants qui ne grandissent jamais, l'écume des vagues contre le pic des montagnes, les chants du soir devant un lac scintillant, les couleurs de nos joies peintes sur le ciel, j'aurai voulu. J'aurai voulu le monde comme il était, en plus beau, j'aurai voulu le sublime et les douceurs qui durent toujours. Je veux retourner au bout du ciel, ou je ne veux rien. Je veux retrouver les nuages et la lune, ou ce sera l'obscurité. Donnez moi la vie, donnez moi la mort. Je ne sais pas. Donnes moi ton sourire si tu ne peux pas créer le monde. Donnes moi quelque chose. J'ai besoin de toi, j'ai besoin. De solitude et de silence, j'ai besoin de temps, j'ai besoin de fleurs et d'herbe grasse, j'ai besoin ds forêts qui vibrent doucement des oranges déclinés du crépuscule sur un monde endormis redevenu sauvage. Un jour, bout du ciel, je te reviendrai. J'aurai perdu mes ailes et mes yeux seront blancs, mes cheveux tomberont comme le duvet des oiseaux. Je serai la feuille morte qui roule contre toi, je serai les pétales sèches qui se fracassent sur tes ondes, je serai si tu veux l'ange maudit venant mendier aux portes du paradis, je serai le démon osseux, je serai la vague fracassé qui retourne à la mer. Je te veux, je te veux si fort que parfois j'en pleure, je te veux comme les plantes veulent le soleil et comme les galets veulent les marées changeantes, je te veux plus fort que tout, je te veux comme un premier souffle d'air, je te veux comme une bouchée de pâte d'amande, je te veux si fort, je te veux. Prends moi dans tes bras, berce moi contre toi je t'en supplie. Arrache moi au monde, pour une fois qui durera à jamais. Arrache moi à la vie. Arrache moi. Arrache moi. Arrache moi. -5 juin 2013-Flotte sur l'eau couleur de miel comme les jours sur le temps Il roule dans le ciel avec les nuages et brille comme les astres sur le satin du soir Flotte doucement sur les flots dorés flotte sur l'or des journées qui n'en finissent plus Il est des jours sans fin où se déploient toutes les beautés et sur ta peau aujourd'hui des fossettes lumineuses extensions d'un sourire Flotte bel enfant et ne porte jamais ton doux regard candide sur demain qui approche |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Bestiole; La Démence; Le Truc; La Mante Religieuse... Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): Dementia | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Jeu 18 Juil - 22:06 | |
| Je lirais demain, là je suis crevée D8 *a fait son ménage et à grapher un fow toute la journée* |
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Chasseur d'horizons - Ombre sauvage Masculin Messages : 234
Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Trop pour les citer ; on le dit volage, sauvage, presque fou peut-être. Amusez-vous avec ce matériel. Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Ven 19 Juil - 14:14 | |
| Bonne chance Wonderwoman. /O/ Donc aujourd'hui, pas de textes, seulement des dessins. :D Aller, on commence par des vieux qui ont un an d'âge /O/. https://2img.net/r/hpimg15/pics/908652P1000353.jpg > Sujet d'Art, première tentative au fusain. Donc. C’ÉTAIT SALE. https://2img.net/r/hpimg15/pics/710154P1000412.jpg > Personnage rp, Sèmil, le doyen d'un groupe d'apprentis chevaliers/chevaliers. Heu. A ma décharge, c'était la première fois que je le dessinais. /O/ Depuis je foire un peu moins les proportions. Je vous montrerai une nouvelle version oins foireuse :D. Pour la petite histoire, est il est actuellement MORT, tué par une déesse, la Lune. Pour le contexte du rp, c'est un monde de fantasy/héroïque fantasy/SF où le Soleil a disparu depuis genre, heu six mille ans environ. Et donc un Empereur immortel règne sur le monde, enfin surtout sur un continent, Andore, et il a un peu détruit le dit-monde en prenant son contrôle. Parce-qu'il a jarreté la Terre de son corps, et depuis il tente d'y pénétrer ( donc de prendre le contrôle de la planète entière. ). Et donc voilà, les planètes sont des consciences Divines en fait :D. On a quatre dieux dans l'histoire en fait à la base, la Terre, le Soleil, la Lune et les Ténèbres. Le Soleil a disparu, la Lune est devenu la dernière garante de l'ancien ordre, les Ténèbres ont violées la Terre, ce qui a permis à l'Empereur ( un dieu exilé de son propre monde ) d'en prendre contrôle et de la faire partir de son corps ( donc la planète ). Et depuis, la Terre vit dans un corps mortel et se réincarne à répétition /O/. Mais pendant six mille ans, elle n'a jamais réussis à retourner dans son corps, et elle a finis par oublier sa véritable identité. Là, dans le contexte du rp, les Chevaliers du Feu, le dernier ordre qui résiste à l'Empereur ( enfin c'est ce qu'on croit au début ) ont trouvés la réincarnation de la Terre et vont l'aider à retrouver son corps originelle en gavant la face de l'Empereur de coups. Seize apprentis sont envoyés sur les routes, quittant leur Citadelle en laissant leurs maîtres combattre les soldats de l'Empereur, qui a trouvé leur repaire. ET BREF. Je suis content, c'est mon rp quoi. \o/ https://2img.net/r/hpimg15/pics/226884P1000419.jpg > Eldän un apprentis creepy et froid, un peu asocial qui attend Sèmil au tournant. IL FAIT PEUR. https://2img.net/r/hpimg15/pics/408470P1000417.jpg > Gengis, le meilleur ami de Sèmil, qui est MOOOOORT lui aussi, parce-que son rp-iste est partis après heu, deux post ?, donc on l'a fais mourir dans la première bataille et c'était drôle, ça me permettait de déprimer encore plus Sèmil qui est mon personnage souffre douleur /O/. https://2img.net/r/hpimg15/pics/496153P1000416.jpg > Eileen, soleil absolue du groupe qui fait sourire tout le monde, c'est genre, THE MOST ENJOYFUL CHARACTER de cette bande de dépressifs /O/. Alors je l'ai redessiné et scanné y a pas longtemps, mais pour une raison étrange, elle est moins réussis cette fois-ci x). https://2img.net/r/hpimg11/pics/222824Eil.pnghttps://2img.net/r/hpimg11/pics/917094Zej.png > Zejaléa, réincarnation de la Terre ! Qui est aussi l'apprentis herboriste et pacifiste qui cherche a épargné les chevaux pendant les batailles :D. https://2img.net/r/hpimg11/pics/655008Mad.png > Madeleine, une sorte de succube fille des Ténèbres qui pour une raison compliquée est tombée amoureuse de Sèmil, qui ne connait pas sa véritable nature /O/. Elle le protège de ses soeurs en poursuivant ses activités répréhensibles..... Genre coucher avec des gens, leur voler leur semence, les tuer, puis leur ouvrir le ventre. http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=436793P1000421.jpg > Omatao, un personnage d'un autre rp. C'est un jeune prophète idéaliste qui est chargé de rendre le monde plus juste, grâce à une épée magique qui l'a asservit et l'oblige à régler les conflits de tout le monde /O/. Il passe son temps en guerre en gros. Malgré son jeune âge. ET IL SOUFFRE. https://2img.net/r/hpimg15/pics/192011P1000430.jpg > Raven, un gamin creepy qui se ballade armé /O/. Pas un de mes personnages, et c'est encore sur un autre rp SF/Fantasy dans lequel la Magie qui a été matée quinze mille ans plus tôt tente de reprendre le contrôle du monde, en foutant le boxon dans la vie des descendants d'une vieille forêt légendaire, Kairec, pour commencer :D. Et voilà, il se passe plein de choses cool. Une autre version de Raven : https://2img.net/r/hpimg15/pics/321935P1000443.jpghttps://i.servimg.com/u/f46/15/36/26/14/p1000310.jpg > Surmendre, un personnage rp, ENCORE SUR UN AUTRE. Il a un passé déprimant, une vie atroce et va probablement bientôt mourir. /out http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=850546P1000420.jpg > Un dessin random de l'été dernier /O/. |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Bestiole; La Démence; Le Truc; La Mante Religieuse... Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): Dementia | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Ven 19 Juil - 21:31 | |
| J'aime bien tes dessins dans l'ensemble, joli coup de crayon! ^^ |
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Chasseur d'horizons - Ombre sauvage Masculin Messages : 234
Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Trop pour les citer ; on le dit volage, sauvage, presque fou peut-être. Amusez-vous avec ce matériel. Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): | | | |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Trop pour les citer ; on le dit volage, sauvage, presque fou peut-être. Amusez-vous avec ce matériel. Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Sam 20 Juil - 13:16 | |
| Et puis aussi, avant qu'October me trouve un avatar ( *O* ), j'étais un peu désespéré alors j'avais fait un dessin rapide de Bartel. Plus ou moins réussis, heu..... Le voici : https://2img.net/r/hpimg4/pics/926696Scan0001.jpgJ'ai pas réussis à le faire sourire comme je le voulais, ses cheveux ne font pas assez emmêlés, et sa barbe n'est pas assez longue. ._. |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Bestiole; La Démence; Le Truc; La Mante Religieuse... Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): Dementia | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Dim 21 Juil - 0:17 | |
| Bartel c'est un putain de nain en fait! *lui balance une pioche* Va creuser toi au lieu de trainer! u_u |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Trop pour les citer ; on le dit volage, sauvage, presque fou peut-être. Amusez-vous avec ce matériel. Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Dim 21 Juil - 2:21 | |
| LES NAINS C'EST NUL OKAY. ( Vieille guerre avec un ami là-dessus. ) Alors je refuse cette comparaison. |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Bestiole; La Démence; Le Truc; La Mante Religieuse... Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): Dementia | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Dim 21 Juil - 12:28 | |
| Scuze moi mais tu ressemble pas à un elfe hein D8 *veut bien faire l'elfe d'ailleurs avec sa tête lisse de bêbête Grogai* |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Trop pour les citer ; on le dit volage, sauvage, presque fou peut-être. Amusez-vous avec ce matériel. Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Dim 21 Juil - 15:12 | |
| Oui mais les nains ils sont pas semi-végétariens et ils passent leur temps à se bourrer la gueule ou à se battre, et puis les nains ils respectent pas la nature et ils aiment bien les villes et la technologie. Les nains ça pue. Dans son rapport à la nature, Bartel a plus en rapport avec les Elfes que les nains d'abord, VOILA. Et dans sa manière de vivre aussi. ALORS PROUT |
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Chasseur d'horizons - Ombre sauvage Masculin Messages : 234
Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Trop pour les citer ; on le dit volage, sauvage, presque fou peut-être. Amusez-vous avec ce matériel. Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Dim 21 Juil - 16:12 | |
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Dans un coin de carnet Surnoms honteux: Bestiole; La Démence; Le Truc; La Mante Religieuse... Ton monde (Guide, Prisonnier ou Architecte): Dementia | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. Dim 21 Juil - 17:53 | |
| Soyons des elfes ensembles alors, allons chevaucher des cerfs! 8D Quoique au final tu pourrais aussi me servir de monture *sort* |
| | | | Sujet: Re: Fatras du truc-chose-chouette. | |
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| | | | Fatras du truc-chose-chouette. | |
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